Vous viendrait-il à l'idée de conduire en passant plus de temps à regarder dans votre rétroviseur qu'À regarder la route devant vous ?
Et c'est pourtant ce que nous faisons dès qu'il s'agit de la conduite de notre vie !
Le passé pour éclairer le présent : une lanterne dans le dos
Formés que nous sommes à penser de manière analytique, à rechercher les liens linéaires entre causes et effets, nous nous tournons toujours vers le passé pour comprendre le présent, surtout quand ce présent nous déplaît.
Mais si, ce passé, responsable du présent certes, avait une raison d’être se trouvant dans le futur ?
Le présent, juste une école de vie
J’en avais l’intuition quand, face à l’adversité, il me semblait, la réalité étant la réalité, que la seule réflexion digne d’intérêt était : « Que dois-je apprendre de ce qui m’arrive ? ». Ne pas m’attarder sur le passé ”“ il est joué -, sinon pour en tirer quelques leçons, « la substantifique moelle » ?
C”est ce que nous propose le Dr Guillaume Lemonde avec la démarche qu’il a développée : comprendre ce qui nous arrive à la lumière de ce que nous avons à apprendre au cours de notre vie. Les circonstances, ce qui nous apparaît comme les causes de ce qui nous arrive, ont le rôle qu’a au théâtre le décor. Le décor n’est lÀ que pour supporter le jeu de l’acteur.
De la même manière, les circonstances du passé ne sont lÀ que pour nous permettre d’expérimenter, de comprendre, de changer notre regard, d’aller vers plus de lumière.
Il me semble que le « Comment » en suis-je arrivé lÀ est secondaire. Le plus important est plutôt « Pour Quoi » en suis-je arrivé lÀ ? – et non Pourquoi en suis-je arrivé lÀ – Qu’ai-je à apprendre de cette expérience de vie ?
Face à ce qui nous arrive, oublier le « A cause de Quoi ? » et s’intéresser au « Pour Quoi ? », à ce que nous avons à y apprendre, à la ressource qui nous fait défaut et nous rend victime de notre passé.
Une vraie innovation de rupture !
Un boulevard pour en finir avec nos peurs, nos doutes et nos croyances. Une vraie innovation de rupture dans la conduite de nos vies : passer de la recherche des causes à celle de la raison d’être.
Excellent article et rappel, Monique!
Je vous souhaite un bon moment ici et maintenant 🙂
Merci Dan et pour le commentaire et pour ces souhaits précieux. Je tente de mettre en application autant que mon mental me laisse le faire (mais je travaille à le faire taire !).
En effet, une vraie rupture de pensée dans notre culture qui recherche sans cesse le « coupable « J’ai envie de suggérer une étape complémentaire à la recherche du pour quoi : celle qui consiste à rechercher le comment aller vers un pour quoi revisité.
Merci pour cette publication
Merci Edith pour ce complément qui donne envie de le mettre en Å“uvre.
Il me semble que si le « Pour Quoi » a pu être revisité, la motivation sera là et le « Pourquoi », puis le « Comment » et le « Quoi » suivront assez naturellement.
J’ai cependant une interrogation sur la possibilité de revisiter ce Pour Quoi. Peut-être nous échappe-t-il tant que nous sommes sur cette terre car ce serait la raison de cette venue sur terre. A ce titre, il serait inscrit dans le marbre pour… cette vie !
La jeunesse, c’est se projeter dans le futur, toujours à créer, à tous les à¢ges de la vie… et conserver sa capacité d’émerveillement à travers tout ce qui arrive
Jean Taillardat
Bonjour Jean et Monique
Pour continuer a me projeter dans le futur, je prépare un festival des Sagesses et des Spiritualités du Monde, pour tricoter ce qui mérite d’être transmis des générations passées en l’actualisant au monde de demain. et en l’incarnat au présent.
Portez vous bien,
Edouard
Edouard, si vous vous liguez Jean et toi pour me convaincre, par l’exemple, du bien-fondé d’une projection dans le futur pour entreprendre au présent malgré nos grands à¢ges, je vais peut-être parvenir à en prendre de la graine…
En tous cas, merci pour cette amicale incitation !
Merci Jean pour ton retour.
Je te sais très légitime pour parler de l’éternelle jeunesse, alors je prends et la création et l’émerveillement. Ils te réussissent si bien !
Bravo Monique. Encore un beau texte simple et sensé. Je l’ai partagé sur Facebook et Linkedin. Amitiés. Patrick.
Merci Patrick. je suis contente que cette manière de voir t’ait plu.
Merci aussi de t’en être fait l’écho sur les réseaux sociaux.
Merci Monique pour ces conseils inspirants qui permettent de voir plus loin et de vivre au présent!
Cela m’a fait penser à la méthode d’interaction orientée solution, SDMI (Solution Driven Method of Interaction) développé par A. Vermeer et B. Wentig que j’aborde dans mon livre « Réinventons le secteur de la santé. Ils l’ont fait, découvrez leurs clés! » Cette méthode pragmatique et opérationnelle est utilisée au quotidien par les équipes autonomes de Buurtzorg (soins infirmiers à domicile). Elle se focalise plus sur l’objectif visé que sur l’origine du conflit, du problème….toute une éducation à refaire!
Merci Lydwine pour ce lien fait avec l’approche solution qui, elle aussi, demande de détricoter toute une éducation ! Je ne savais pas que les équipes de Buurtzorg utilisaient cette méthode; elles démontrent en tous cas, dans la vraie vie, tout l’intérêt de cette approche !
(Dominique avait le projet de m’envoyer votre livre, mais comme elle s’envolait pour 15 jours au Cambodge, ce doit être remis à plus tard…)