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talent

Gérer les talents, clé de la réussite

En préambule : de quoi parle-t-on ?

L’on voit souvent et indifféremment employés, les intitulés « gestion des compétences » et « gestion des talents ». Il y a pourtant une différence de taille entre « compétences » et « talents » ! On peut Être compétent dans un domaine sans pour autant y Être talentueux et on peut Être talentueux dans un domaine sans pour autant y Être compétent.

La compétence,

C”est ce qui « permet d’agir et/ou de résoudre des problèmes professionnels de manière satisfaisante dans un contexte particulier en mobilisant diverses capacités de manière intégrée » [ définition donnée par G. Le Boterf].

processus d'acquisition de compétences

C”est ce qui permet de savoir comment faire quand on ne vous dit pas comment faire ou que la situation est inédite.

Par exemple : compétence du danseur de tango

« Le vrai danseur de tango d’Argentine ne danse jamais le même enchaînement, cela dépend de sa cavalière »

Le talent,

C”est une prédisposition naturelle, le fait d’être « doué pour » ; ce qui permettra à l’individu « doué pour » d’obtenir une performance exceptionnelle.

A quoi reconnaît-on que l’on a un talent ?

Souvent le détenteur d’un talent ne se rend pas compte qu’il est doué. Pourquoi ? Parce que la personne douée ne voit dans sa manière de faire qu’un mode de fonctionnement normal tant il lui est naturel.

Une façon détournée d’identifier vos talents consiste à vérifier que la réponse à trois questions successives est positive1 :

dans le domaine concerné,

  • Apprenez-vous plus vite que les autres ?
  • Réussissez-vous plutôt mieux que les autres ?
  • Pouvez-vous exercer ce talent sans jamais vous en lasser ?

Une autre façon de faire est d’interroger les personnes qui vous connaissent bien sur ce que vous savez particulièrement bien faire et faites mieux que les autres.

S’intéresser À la gestion des talents au moins autant qu’aux référentiels de compétences.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le monde évolue, le rythme des changements s’accélère, les évolutions techniques sont constantes.

Le temps des compétences au long cours semble bien avoir vécu

S’adapter en permanence devient la norme pour les entreprises. S’en suit, dans bon nombre de configurations, la nécessité de délaisser les organisations tayloriennes répondant à la mise en œuvre de process stables pour adopter un fonctionnement en mode projet, chaque projet étant spécifique et nécessitant une adaptation tout aussi spécifique.

Partant, les compétences demandent, a minima, à Être adaptées et de plus en plus souvent deviennent rapidement obsolètes. Qui peut encore s’intéresser au minitel ou aux machines à écrire à boule ? Qui se sert encore d’un fax ? Les techniques de vente des années 1990 sont totalement dépassées ; les techniques de référencement sur le Web sont en constante évolution, etc.obsolescence des compétences vue par Constructys

Les talents, eux, sont pérennes et utiles dans de multiples situations

Ce sont les talents, les prédispositions naturelles, qui offrent la meilleure garantie d’adaptation ; Un talent donné peut trouver beaucoup de champs d’application.

Un exemple : l'habilité motrice est un talent, la personne qui en dispose est habile manuellement, maîtrise ses mouvements et leur coordination, exécute des gestes avec grande précision. Ce talent est utile dans beaucoup de professions : horloger, dentiste, couturier, chirurgien, mécanicien, opticien lunetier, électronicien, ébéniste, prothésiste dentaire,les métiers d'art souvent,  etc.
Un autre exemple ? L'intelligence spatiale, celle qui permet de lire des plans avec facilité, de visualiser immédiatement dans l'espace les objets, leurs dimensions, leurs positionnements est précieuse dans de nombreux métiers :sculpteur, géologue, dessinateur industriel, peintre, géographe, architecte, photographe, pilote d'avion, etc.

Chaque talent a ainsi de multiples domaines d’application.

Cerises sur le gâteau :

1. Rappelez-vous, solliciter un de ses talents permet d’apprendre vite, de réussir, de prendre plaisir à l’exercer. Tout le monde gagne à s’intéresser aux talents. Vous en premier.

2 . Exercer ses talents autorise les rÊves les plus fous : Baptiste DRET, reprend dans un article sur « les 10 modèles de réussite qui vont inspirer l’entrepreneur qui est en vous », trois modèles reposant sur l’appel à ses talents :

  • Détourner ses passions en projets extraordinaires [passion et talents se rejoignent] comme les sœurs Fanny et Amandine Péchiodat, dont la newsletter My Little Paris a maintenant plus d’un million d’abonnés (et a été rachetée par Au Féminin à 60% près de 24 millions d’euros).
  • S’associer pour profiter d’une plus grande palette de compétences [compétences entendues au sens des talents], comme Jacques-Antoine Granjon, fondateur de Vente privée, leader de la vente événementielle de grandes marques sur internet, dont le succès est dû à sa solide association avec 7 autres personnes.
  • Suivre son intuition et surtout garder confiance en soi [=croire en ses talents], comme Thibaud Elziere et Oleg Tscheltzoff, créateurs de Fotolia, banque d’images libres de droit mises à la vente, plateforme aujourd’hui leader sur le marché européen

3.  Bonne nouvelle : Tout le monde a des talents

et pour vous aider à les découvrir, je vous propose :

  • un mode opératoire simple au paragraphe « comment identifier les talents » de mon article  » Pourquoi  le management des talents vaut bien la gestion des compétences ? »
  • deux lectures :

Tout le monde a des talents   et   Découvrez vos points forts

gestion des talents, une affaire de dons personnels.              Découvrez vos points forts

Simplement :

  • Si vous demandez à un poisson de grimper aux arbres, il se croira stupide tout comme un écureuil plongé en eaux vives sera incapable de s’y sentir à l’aise et se croira, à cet égard, également stupide.
  • Si vous ne sollicitez jamais vos talents, vous croirez que vous n’avez pas de talents; mais c’est faux, ce qu’illustre magnifiquement cette vieille légende indienne

Un brave trouva un jour un œuf d’aigle, et le déposa dans le nid d’une « poule de prairie ». L’aiglon vit le jour au milieu d’une portée de poussins de prairie, et grandit avec eux.

Toute sa vie, l’aigle fit ce qu’une poule de prairie fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture. Il caqueta de la même façon qu’une poule de prairie. Et, lorsqu’il volait, c’était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine. Après tout, c’est ainsi que les poules de prairie sont censées voler.

Les années passèrent. Et l’aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage. S’élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.

« Quel oiseau splendide ! » dit notre aigle à ses voisins. « Qu’est-ce que c’est ? »

« C’est un Aigle, le roi des oiseaux, » caqueta sa voisine. « Mais il ne sert à rien d’y penser à deux fois. Tu ne seras jamais un aigle. »

Ainsi, l’aigle n’y pensa jamais à deux fois. Il mourut, en pensant qu’il était une poule de prairie.

Découvrez l’aigle qui sommeille en vous

 sollicitez vos talents !

et si vous Êtes manager, sollicitez les talents de vos collaborateurs plutôt que d’essayer de corriger leurs points faibles.


1 d’après Gallup.

Pour devenir bon manager, il suffit de suivre une formation au management

Imaginez :

Imaginez : assurer son rôle de managervous avez lu tous les ouvrages de management possibles, écouté nombre de conférences sur le management et vous voilÀ demain matin, pour la première fois, à la tÊte d’une équipe à laquelle on a simplement annoncé votre prise de fonction à compter de demain. Vous serez à l’aise demain matin, à l’heure de l’embauche (et même après et dans les jours qui suivent !) ?

Imaginez encore : Être à l'aise dans son rôle de managervous Êtes manager, confirmé au regard du nombre d’années passées à un tel poste, mais toujours aussi mal à l’aise avec la délégation (comment leur faire confiance et dormir l’esprit tranquille ?), avec les tensions interpersonnelles (les entretiens d’évaluation, le refus face à une demande d’un collaborateur inacceptable, le conflit, l’animation d’une réunion, etc).

Un passage par la case « formation » et le tour est joué ?

Formateurs, qu’en dites-vous ?

Par exemple :

Philippe FOURTEAU, coach et formateur digne de confiance, assure en quatre jours (répartis sur plusieurs mois) transformer, pour autant qu’il le souhaite, un manager de proximité démuni en un manager mobilisant durablement ses collaborateurs.

Et c’est déjà beaucoup.

Dan LOW, fort d’une grande expérience en la matière à l’échelle internationale, a pu constater qu’À l’aide de quatre « outils », au demeurant fort simples (dont le fameux « weeweenoo – pages 3 à 7), il induit chez les dirigeants une réelle et profonde transformation dans la manière dont ils gèrent leur temps et leurs collaborateurs pour le plus grand bien des uns et des autres.weeweenoo : un outil à intégrer à toute formation pour devenir manager

Je reconnais la prise de conscience qu’accompagne le visionnement de sa propre manière de faire lorsque la vidéo est utilisée. Je l’ai constaté lors de jeux de rôle sur l’entretien d’évaluation où, par exemple, un participant, familier des entretiens d’évaluation, a brutalement pris conscience qu’en démarrant cet entretien par l’annonce de la rémunération de l’année à venir, il signait le glas de tout échange « vrai ».

Je reconnais que 4  outils puissants comme ceux que vous fait découvrir Dan Low, utilisés de manière régulière, peuvent changer notre mental et nos manières de voir. N’est-ce pas le principe même du conditionnement ? Celui qui fait que nous avons tant de mal à nous défaire de certaines croyances pourtant toxiques (comme « je n’y arriverai jamais » ou  » je n’ai pas le droit à l’erreur » ou « Tu dois faire plaisir pour Être aimé » ou….). Mais, cette fois, il s’agit de remplacer ces conditionnements néfastes par de nouveaux conditionnements qui seront, eux, bienfaisants.

Est-ce que, pour autant, une personne peu encline à développer son intelligence émotionnelle tirera profit d’une formation au management ? En ressortira-t-elle avec une profonde envie de s’interroger sur les émotions, les siennes comme celles d’autrui ? Sera-t-elle désireuse d’apprendre à bien maîtriser ses émotions dans ses relations avec autrui, de déchiffrer avec acuité les situations et les réseaux humains ? Aura-t-elle, par magie, découvert le plaisir de manager et acquis l’envie d’exceller dans ce rôle et… d’y travailler dur et sans relâche ?

 Tout le monde peut-il tirer profit d’une formation au management ?

Il est permis d’en douter pour trois raisons :

  1. S’il suffisait d’une formation au management pour devenir un manager « aussi bon que possible », cela se saurait et toutes les entreprises seraient dotées de managers reconnus par leurs collaborateurs et à l’aise dans l’exercice de cette fonction.
  2. Les neurosciences nous apprennent que notre cerveau, à la naissance, est doté d’un nombre infini de synapses potentielles. Il doit faire le tri sous peine d’être submergé, d’où la création d’autoroutes dans les zones stimulées et de voies sans issues dans les zones laissées en friche. Si l’intelligence émotionnelle n’a pas été sollicitée lors des apprentissages premiers, il y a peu de chances qu’elle s’épanouisse sur le tard
  3. Faire évoluer un comportement est une opération de longue haleine, semée d’embûches car, sous stress, le naturel reprendra le dessus « un certain nombre de fois ». Pour vous en convaincre, regardez cette vidéo que je tiens de Patrick Visier (QPM et StressExpert)

 En conclusion

Tout me semble question de degré d’exigence :

  • S’il est élevé, le management devient un art et si tout le monde peut jouer de la musique, tout le monde ne peut exceller. N’est pas Martha Argerich ou Sviatoslav Richter qui veut !Manager est un art
  • En revanche, s’il s’agit d’acquérir un certain nombre de modes opératoires, alors oui, la formation est d’une réelle efficacité ; encore que. s’exercer à maintes reprises sera probablement aussi nécessaire.

se former au management

En conséquence, entre deux maux, choisir le moindre !

Si le management reste un art, si tout le monde ne peut Être virtuose, personne ne peut faire l’impasse sur les aspects techniques et le fait de parvenir à Être un « manager suffisamment bon » est déjà un grand pas en avant.

Alors vive les formations au management, surtout si les méthodes pédagogiques sont adaptées (retour au paragraphe 2 « Formateurs, qu’en dites-vous ? »).

se former pour devenir bon manager

gestion du temps

Tout comprendre de la gestion du temps

Dans le monde de la formation, la gestion du temps fait recette. Comme le marronnier se révèle « l’arme fatale du journaliste en panne d’inspiration »,  on en viendrait presque à penser que la formation à la gestion du temps pourrait bien constituer un incontournable pour organisme de formation en mal de programme de stages ou… de stagiaires !

Reprenons donc au point de départ : vous êtes débordé(e) – comme moi ! – peut-être même stressé plus souvent qu’à votre tour et vous voulez en sortir. D’ailleurs votre responsable vous le demande aussi…. Avec un peu de chance, vous voilà embarqué dans l’aventure « formation à la gestion du temps ».

En formation, pour tout comprendre de la gestion du temps

Vous allez apprendre des « lois » et des « outils » ayant fait leur preuve.

Peut-être même les connaissez-vous déjà ?

Lois sociologiques

  • Plus on a de temps pour réaliser une tâche, plus cette tâche prendra de temps (loi de Parkinson)
  • Chaque chose prend plus de temps qu’on ne le prévoyait au départ (loi de Hofstadter) – 2 fois plus ?
  • 20% de notre travail donne 80% de nos résultats (loi de Pareto)
  • Dans notre univers, tout événement est cyclique. Pour être efficace, n’ouvrir qu’un cycle à la fois (loi des cycles)

Lois psychologiques

La perception du temps varie selon l’intérêt que l’on porte à l’activité effectuée (loi de Fraisse)

  • Nous avons tendance à faire d’abord les choses qui nous plaisent (loi de Laborit).
  • Loi du rendement décroissant : au-delà d’une certaine durée, l’efficacité décroît (loi d’Illich).
  • Loi des variations d’énergie au cours de la journée (loi de Taylor)
  • Effectuer un travail en continu prend moins de temps que de le faire en plusieurs fois (loi de Carlston)

Méthode du QQOQCP

Méthode aussi connue sous le nom d’Hexamètre de Quintilien, au service de l’efficacité collective ; adopter cette démarche facilite l’exploration d’une situation posant problème à partir de six questions – Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Pourquoi ? -, facilitant ainsi l’émergence de solutions :

  • Quoi ? L’opération est-elle indispensable ? utile ? Que se passerait-il si l’on décidait de ne plus la réaliser ?
  • Qui ? Le service, la personne sont-ils les plus indiqués pour faire ce travail ?
  • Où ? Est-ce l’endroit qui convient le mieux pour effectuer ce travail ?
  • Quand ? Est-ce le moment qui convient le mieux pour réaliser ce travail ?
  • Comment ? Quel est le temps habituel de réalisation ? Comment s’y prend-on ? (savez-vous qu’il faut passer à un objectif de temps de 25% du temps habituel pour que la créativité se manifeste ?)
  • Pourquoi ? Quels bénéfices la réalisation de la tâche procurera ?

Vous connaîtrez même la façon de tirer parti de ces lois

Tirer parti des lois sociologiques :

Tirer parti des lois psychologiques :

Et même, tirer parti de 2 règles de base :

Deux règles, certes contraignantes, mais aussi simples qu’efficaces.

Elles ont, de surcroît, l’avantage d’être faciles à mémoriser et à avoir à l’esprit en permanence.

Sont-elles, pour autant, faciles à mettre en œuvre ? Si j’en crois mon expérience, entre contraintes « environnementales » et vos propres « démons » (cf. paragraphes suivants), il restera probablement encore à faire pour respecter ces deux « petites » règles, mais elles se sont révélées, en ce qui me concerne, les plus précieuses aides sur l’ardu chemin du progrès dans la gestion de mon temps, sans pour autant avoir fait des miracles

Ces lois et outils ne seraient-ils cependant pas une réponse approximative à une bonne question ?

Cette damnée « bonne question » renvoyant à quelques « sous-questions » infiniment plus embarrassantes car beaucoup plus impliquantes.

Question 1 : Quel(s) avantages tirez-vous du fait d’être débordé ?

« Accro. » à l’adrénaline ?  Valorisation personnelle (pour donner une image de professionnalisme, ou d’importance ou de dynamisme ou…) ?   Fuite en avant ? Réponse à quelques croyances bien ancrées (il faut … être parfait, être fort : faire face seul aux difficultés sans solliciter autrui, etc.)

Question 2 : « Et si vous descendiez de vélo pour vous regarder pédaler ? ».

 En d’autres termes : ne s’agit-il pas de reprendre votre vie en mains ? En commençant par vous interroger sur vos priorités.

Et la question de la gestion de temps devient une question de gestion des priorités. Question généralement prise en compte dans les formations à la gestion du temps en vous proposant la fameuse d’Eisenhower qui vous permet de classer les travaux à faire en croisant deux de leurs caractéristiques – degré d’urgence et degré d’importance –  pour savoir quel traitement leur réserver.

D’une implacable logique, sauf que… si l’urgent est aisé à identifier, l’important  l’est beaucoup moins : ce qui importe pour vous est peut-être totalement insignifiant pour moi ! à titre d’exemple : je n’ai aucun attrait pour les « grosses voitures » et n’apprécie pas du tout les 4*4, mais peut-être que posséder un modèle de ces voitures est pour vous capital. J’attache de l’importance à l’ordre, à tel point que je ne peux travailler avec un bureau encombré ; mais je connais d’autres personnes qui, elles, ne peuvent travailler que si leur bureau est encombré. L’urgent et important pour elles sera de faire en sorte qu’il n’y ait plus d’espace vide sur leur bureau tandis que, pour moi l’urgent et l’important, la priorité absolue sera de trier, ranger, classer jusqu’à ce que n’ait survécu à ce tsunami que le dossier auquel j’ai décidé de m’attaquer. Autant dire que l’importance est une notion très relative.

Ce qui conduit à une autre question, celle des choix – autrement plus importante et délicate que  celle de la gestion du temps !

Question 3 : « Où sont MES priorités ? »

Et non simplement « dans quel ordre prendre ce que j’ai à faire ? »

Le champ est élargi et ne s’arrête pas à une to do list, aussi exhaustive soit-elle. Il s’agit beaucoup plus de s’interroger sur « ce que je veux faire de ma vie ? ».

Pour que la « to do list » ne vous joue pas le même tour que l’escalier de Penrose :

Vous croyez atteindre un niveau supérieur en l’empruntant dans le sens des aiguilles d’une montre et, à l’arrivée, vous vous retrouvez au point de départ.

En réalité, le temps n’est rien, seul compte ce que vous en faites. C’est un tout autre sujet !

Apprendre à gérer son temps ? Le travail d’une vie !

Pourquoi faudrait-il réussir à l’école pour réussir professionnellement ?

Quel parent ne s’inquiète pas des résultats scolaires de son enfant ? A juste titre : savoir lire, écrire et compter sont des « fondamentaux » indispensables. Mais n’en faisons-nous pas parfois trop ?

Réussira ? Réussira pas ?

Réussir à l'école, gage de réussite professionnelle ?

1. La réussite de la vie, professionnelle et personnelle, n’a que peu à voir avec la réussite scolaire.

Pourquoi focaliser son attention uniquement sur les performances intellectuelles ? Quand une personne sans diplôme, mais dotée d’intelligence émotionnelle, peut réussir sa vie professionnelle et personnelle de bien meilleure manière qu’une personne n’ayant pour tout bagage qu’un prestigieux diplôme.

C”est ce que révèle une étude du Carnegie Institute of Technology qui précise « 85% de votre réussite est due à votre personnalité, ainsi qu’À votre capacité à communiquer, négocier et diriger. C”est choquant, mais seulement 15% de votre succès est dû à vos connaissances techniques ».

Peut-être qu’une élection comme délégué de classe est plus prometteuse qu’un bulletin de premier de classe !

2. Vouloir Être bon partout n’a pas grand intérêt.

Une fois le minimum vital assuré (le fameux « socle commun de connaissances et de compétences » de l’éducation nationale), la réussite tient à la valorisation de ses dons (tout le monde en a). Peu importe les « non-dons ».

Sans compter que le fait de solliciter ses dons rend le travail plaisant : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » nous avait promis Confucius.

Pour vous en convaincre, regardez cette video mise en ligne par oh my mag.

Alors, pour vos enfants, lorsque vous découvrirez leur bulletin de notes, n’oubliez pas : une fois les fondamentaux acquis, intéressez-vous surtout aux « bonnes notes ». C’est très probablement de cette manière que vous leur rendrez le meilleur service.

Vous voulez en savoir plus ?

Allez voir l’article  » Pourquoi faudrait-il avoir de bonnes notes partout ?  »

Vous pourrez aussi poursuivre avec la seconde partie de l’ouvrage que j’ai publié « Et si on décidait d’être heureux, même au travail ? » (éd. AFNOR, 2011).

Pourquoi certains sont débordés quand d’autres ont toujours le temps ?

Où est le loup ?

Gérer son temps et ses priorités : où est le loup ?
Illustration de l’album « Un jeune loup bien éduqué » par Matthieu Maudet

Je suis toujours débordée ; mon mari et l’un de mes fils ont toujours le temps c’est comme cela depuis toujours et nous nous y sommes tous faits.

Comme si les journées ne faisaient pas 24 heures pour tout le monde.

Ne pas avoir suivi de stages sur la gestion du temps ? Ne pas en avoir assimilé le contenu, compris de quelle manière gérer son temps et ses priorités ?

Leçon n°1 : le mode opératoire de l’un de mes fils pour ne pas Être débordé.

Avant de faire quoi que ce soit, se poser deux questions :

Question 1 : est-ce vraiment nécessaire ? La réponse est « non », passons notre chemin. La réponse est « oui », aller à la question 2.

Question 2 : quelqu’un d’autre peut-il faire pour moi ? La réponse est oui, je « délègue » (et je suis bien placée pour le savoir). La réponse est non, alors la mort dans l’âme, je fais ! et je dois lui reconnaître un art consommé de « faire plus avec moins » et une grande efficacité.

Ça marche !

Mais qu’est-ce que j’attends donc ?
  • De faire taire une petite voix héritée de l’enfance : « sois parfait », « sois fort » (moi ? demander de l’aide ?). Je crois que je peux le faire ; j’ai même expliqué comment faire taire cette petite voix dans mon premier ouvrage « Et si on décidait d’être heureux, même au travail ! » , au chapitre « cultivez la confiance en soi ».
Gérer son temps et ses priorités : assurer la fonctionnalité, sans plus !
Cette clôture thaïlandaise, par exemple, est-elle parfaite ? Non. Mais elle rend parfaitement le service attendu et elle permet même d’y « ranger » les casques de moto !
  • Serais-je à la recherche d’un cautère à mettre sur une jambe de bois, en l’occurrence de « vouloir donner une image de professionnalisme, d’importance, de dynamisme voire d’efficacité », révélatrices de « comportements bien moins valorisants » ? Comme le pointe Caroline Carlicchi dans son blog.

Je ne le crois pas, tant paraître autre chose que ce que je suis m’est étranger et le souci de l’image que je donne n’est pas vraiment ma préoccupation.

Alors, pourquoi ?

Voyons si, du côté de mon mari, la récolte sera plus abondante.

Leçon n°2 : le mode opératoire de mon mari pour avoir toujours le temps, Être en permanence disponible.

1. Partir d’une vision et des points clés pour y parvenir = ne pas s’inquiéter des détails ;

Déléguer sans compter (de qui tient donc son fils ?), refuser de faire « à la place de », ou « parce qu’on le lui a demandé » (mes fils le savent fort bien et devinez à qui ils demandent toujours et à qui ils ne demandent quasiment jamais), pour ne se consacrer qu’À ce qui justifie sa fonction. Autrement dit se comporter en chef de projet : fixer le cap, donner envie aux membres de l’équipe-projet de contribuer, préciser les jalons, vérifier la tenue du plan de marche, coordonner et guider les équipiers.

Photo tirée du blog d'Eric Hubler reprenant les 8 leçons de leadership d'Hugh Wolff.
Photo tirée du blog d’Eric Hubler reprenant les 8 leçons de leadership d’Hugh Wolff.

2. Considérer que « le verbe est exécutoire » pour reprendre l’expression d’un des collaborateurs d’un dirigeant de mes clients ; aux honorables « délégués », maîtres de leur processus, de veiller à cette opérabilité !

Photo tirée du site de ComeXium Consulting.
Photo tirée du site de ComeXium Consulting.

3. Ne passer que très peu de temps à son bureau : se rendre lÀ où les choses se passent, sur le terrain et bannir les rapports multiples et variés au profit d’une brève présentation orale des dossiers par les intéressés.

Source : blog enova-tech.net
Source : blog enova-tech.net

4. Et n’avoir besoin que de peu de sommeil !

Elémentaire, mon cher Watson !

Sauf que, pour moi, ça ne marche pas

6a017c35812c82970b01b7c7c6bfd1970b-800wi1. Refuser de « faire à la place de » quand les choses n’avancent pas, pour une personne dont un des traits de personnalité primaire (ceux qui sont innés) est d’être un « faiseur » (lÀ encore je dois à un de mes clients d’avoir fait de ce terme la dénomination d’une compétence), c’est presque mission impossible tant cela le démange et le statu quo le met mal à l’aise ;

6a017c35812c82970b01b7c7c6bf82970b-800wi6a017c35812c82970b01b8d150adcc970c-800wi
2. Ne pas venir en aide à une personne que je côtoie et qui se trouve dans la misère, quand je le peux, m’est difficile ;
Tant je suis convaincue et ressens que nous sommes tous en lien.

Ce qui limite beaucoup la portée du deuxième précepte: « considérer que le verbe est exécutoire » sans autre forme de procès.

3. Passer peu de temps au bureau ?

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Possible, surtout si l’on a réussi à limiter au strict nécessaire tant les rapports que le travail des administratifs et à ne pas faire à leur place ;

LÀ, j’ai plus de succès.

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4. Quand à dormir moins, c’est, pour moi, la garantie d’une totale inefficacité dans la journée qui suit

Alors, j’ai toujours plus à faire que je ne peux en faire…

Savoir gérer son temps et ses priorités : suis-je condamnée à en faire mon deuil ?

Et vous ?

Comment faites-vous pour ne pas avoir à faire loger un litre et demi dans un litre ?

Gestion du temps et des priorités
Faire loger 1,5 litre dans 1 litre

Bien vivre au travail : Votre entreprise et vous, êtes-vous faits pour vous entendre ?

Il est tout à fait habituel de penser que l’entreprise, lors d’un recrutement, « choisit » le candidat qu’elle retiendra. Il est de plus en plus courant de voir des « candidats salariés » choisir les entreprises dans lesquelles ils souhaitent travailler.

il est de l’intérêt de l’entreprise autant que du candidat d’éviter toute erreur de casting.

D’où la question posée Votre entreprise et vous, Êtes-vous faits pour vous entendre ?

Pourquoi ?

Parce que, pour bien vivre au travail, mieux vaut ne pas avoir à forcer sa nature et ramer à contre-courant !

Illustration tirée de mon ouvrage "Et si on décidait d'être heureux, même au travail ?" et que je dois à deux fillettes.
Illustration tirée de mon ouvrage « Et si on décidait d’être heureux, même au travail ? » et que je dois à deux fillettes de 6 & 8 ans.

Et ce encore plus lorsque ce sont les valeurs et la culture de l’entreprise dans laquelle vous travaillez qui sont aux antipodes des vôtres.

Non que certaines valent plus ou moins que d’autres : des études ont montré que toutes les cultures d’entreprise peuvent conduire au succès économique.

Mais beaucoup plus parce que, si ce sont celles que vous appréciez, vous les adopterez spontanément et vous sentirez à l’aise dans l’entreprise. Alors que, dans le cas contraire, Être vous-même vous sera quasiment interdit. Vous aurez en permanence à forcer votre nature, la contrarier, ce qui est à la fois dévoreur d’énergie et source de mal-être.

Auto-diagnostic

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(Photos tirées du Point et du Huffington Post du 21.08.2013)

Un certain nombre de thèmes vous sont proposés (2 premières colonnes de gauche). Pour chacun de ces thèmes, quatre modalités de fonctionnement sont proposées.

Identifiez la modalité qui a cours dans votre entreprise (colorez la case correspondante d’une couleur, par exemple).

Puis repérez celle qui vous convient le mieux (colorez lÀ d’une autre couleur que celle déjà employée).

PrÊt ?

Bien vivre au travail

Vous disposerez ainsi d’une vue synthétique des écarts entre vos souhaits et la réalité actuelle dans votre entreprise (voir illustration ci-dessous).

Certes, rien n’est jamais parfait et l’harmonie totale est peu probable, mais :

Plus les écarts sont fréquents et importants, plus ils portent sur des points auxquels vous attachez de l’importance,

et plus vous aurez de difficultés à bien vivre dans cette entreprise (et probablement votre entreprise à bien vivre avec vous.)

Illustration tirée d’un cas réel :

Bien vivre au travail : Illustration tirée d'un cas réel.

Vous appartient de faire le bilan des impacts de vos points d’accord au regard des désagréments causés par vos points de désaccord.

De quel côté penche la balance ?