Tous les articles par Monique Pierson

Pourquoi se limiter à l’exploration du passé pour comprendre le présent ?

Vous viendrait-il à l'idée de conduire en passant plus de
temps à regarder dans votre rétroviseur qu'À regarder la route devant
vous ?
Et c'est pourtant ce que nous faisons dès qu'il s'agit de
la conduite de notre vie !

Le passé pour éclairer le présent : une lanterne dans le dos 

Formés que nous sommes à penser de manière analytique, à rechercher les liens linéaires entre causes et effets, nous nous tournons toujours vers le passé pour comprendre le présent, surtout quand ce présent nous déplaît.

L'arbre des causes : rechercher les causes du présent dans le passé.
Mille et une raisons du passé pour expliquer le présent
et nous imaginons un futur prévisible à la lumière du passé.

Mais si, ce passé, responsable du présent certes, avait une raison d’être se trouvant dans le futur ?

alors, c’est au regard de l’avenir que le présent trouverait sa véritable cause, sa raison d’être

Le présent, juste une école de vie

J’en avais l’intuition quand, face à l’adversité, il me semblait, la réalité étant la réalité, que la seule réflexion digne d’intérêt était : « Que dois-je apprendre de ce qui m’arrive ? ». Ne pas m’attarder sur le passé ”“ il est joué -, sinon pour en tirer quelques leçons, « la substantifique moelle » ?

C”est ce que nous propose le Dr Guillaume Lemonde avec la démarche qu’il a  développée : comprendre ce qui nous arrive à la lumière de ce que nous avons à apprendre au cours de notre vie. Les circonstances, ce qui nous apparaît comme les causes de ce qui nous arrive, ont le rôle qu’a au théâtre le décor. Le décor n’est lÀ que pour supporter le jeu de l’acteur.

De la même manière, les circonstances du passé ne sont lÀ que pour nous permettre d’expérimenter, de comprendre, de changer notre regard, d’aller vers plus de lumière.

Le présent est-il obligatoirement le résultat du passé

Il me semble que le « Comment » en suis-je arrivé lÀ est secondaire. Le plus important est plutôt « Pour Quoi » en suis-je arrivé lÀ ?  – et non Pourquoi en suis-je arrivé lÀ – Qu’ai-je à apprendre de cette expérience de vie ? 

La Vie est un si bon prof, que si tu n’apprends pas la leçon… Elle te la répète.

Face à ce qui nous arrive, oublier le « A cause de Quoi ? »  et s’intéresser au « Pour Quoi ? », à ce que nous avons à y apprendre, à la ressource qui nous fait défaut et nous rend victime de notre passé.

Une vraie innovation de rupture !

Un boulevard pour en finir avec nos peurs, nos doutes et nos croyances. Une vraie innovation de rupture dans la conduite de nos vies : passer de la recherche des causes à celle de la raison d’être.

L'école des patrons

Stages de Formation au management : Quoi de neuf ?

En janvier 1960, André BOULLE publiait un ouvrage au titre évocateur « L’école des patrons » aux Editions de l’Entreprise Moderne (ça ne s’invente pas !).

Je vous en propose un petit extrait aussi actuel que savoureux.

Des séminaires, pour dirigeants et hauts responsables de préférence.

Des recettes à la mode, de préférence aux dénominations hermétiques

Un gap entre la théorie « enseignée » et…
la pratique dans la vraie vie

Un engouement pour  tout ce qui nous vient des USA !

Et un rite incontournable…

Ça ne vous rappelle rien ?

Les séminaires spécifiques pour dirigeants et hauts responsables (ils sont légion), l’entreprise libérée (comme dans les livres ?), la réalité qui veut que « quand rien ne change, rien ne change ! », l’éternelle découverte de l’eau tiède en matière de management…

En cette période de changement accéléré, n’aurait-on changé que le packaging ?

 « l’école des patrons » : on ré-édite  en 2024 ?

ou on lui préfère un de mes ouvrages ou posts !

 

 

Merci pour vos commentaires. Ils enrichiront le sujet.
Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager.

ombre et lumière

Quel management des organisations demain ?

Le management des organisations demain sera-t-il monstrueux ou lumineux ?

En prison, Antonio GRAMSCI dans ses cahiers interpellait en ces termes « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »

Friedrich Wilhelm WEBER, lui,  se montrait plus rassurant : “N’oublie pas que chaque nuage, si noir soit-il, a toujours une face ensoleillée, tournée vers le ciel.

Le monde actuel de l’entreprise, lorsque sa gouvernance est soumise aux seuls intérêts financiers de ses actionnaires, et son fonctionnement en interne aux jeux de pouvoir, semble donner raison à Gramsci.

Par exemple, ce témoignage glané sur un forum d’entraide sur la dépression « mon boulot, j’en ai MARRE, c’est le stress trop fréquent, la charge de travail démesurée, les supérieurs qui se défoulent en n’importe quelle occasion sur leurs subordonnés, l’angoisse de se faire gueuler dessus par eux ou par des clients mécontents ou agressifs, … les migraines consécutives qui vous gâchent tout le premier jour de repos… ».

 

Ou la pièce de théâtre « L’histoire de Nelly » écrite et mise en scène par Norbert MOUYAL sur la base de l’ouvrage d’Aude Selly « Histoire d’un burn-out ». Il faudrait soigner le travail tant il n’a plus de sens aux yeux de ceux qui réalisent ce travail et tant la pression des résultats, de l’urgence (vraie ou imaginée), entraînent la perte de toute humanité, détruisant tout lien social.

Mais à l’opposé, naissent des entreprises dont la face est résolument tournée vers le soleil, dont on peut aussi penser qu’elles créent demain, aujourd’hui ! Je suis cliente de quelques-unes de ces pépites et en contact avec plusieurs de leurs collaborateurs/trices.

 

 

Leurs dirigeants ont changé de logiciel, créé une rupture avec l’ancien monde de l’entreprise. En quoi ? Comment ?

Autopsie de deux entreprises du futur, vues côté client

Première surprise : Ces entreprises ont une vocation qui fait sens et des valeurs.

Sur le papier, c’est fréquent : nous sommes beaucoup à avoir connu la mode des chartes d’entreprise apposées dans les bureaux, présentées dans un cadre fort élégant et à avoir su rapidement que… tout s’arrêtait là.  La différence, dans ces entreprises, c’est que les actes ne démentent pas leur charte : leurs dirigeants et collaborateurs incarnent les valeurs affichées et partagent un idéal duquel tous cherchent à s’approcher.

Neocamino a pour objet de vous aider à « trouver des clients par internet », mais sa raison d’être est plus « grande » :

Relations-Publiques.Pro  a pour objet de proposer des formules tout compris qui permettent aux entreprises de se faire connaître auprès des Médias, des Journalistes et des Blogueurs influents pour développer leur visibilité et leur notoriété .

Leur action, guidée par les valeurs qui sont les leurs, ne s’arrêtent aux frontières de leur entreprise. N’annoncent-ils pas que  travailler avec eux, « c’est faire partie d’un club de clients qui partagent comme nous des valeurs de rigueur, de réactivité, de bienveillance, et de succès. » ?

Dans les deux cas, pas de grands discours sur les thèmes en vogue :

Pas trace de discours sur la « Responsabilité Sociétale de l’Entreprise » (RSE), la « Qualité de Vie au Travail « (QVT), « l’entreprise libérée » et j’en passe … mais une pratique au quotidien, rien que de « petits » gestes témoignant d’une attention réciproque quasiment naturelle.

Au menu : écoute, coopération, bienveillance, transparence

  • Ecoute :

Tout commence avec le premier contact : Votre interlocuteur semble échapper à la pression du temps, la pression des objectifs, la tyrannie du court terme. Dans mon cas, il n’a pas fallu moins d’une heure d’échange mais, pour eux comme pour moi, le temps avait suspendu son vol. Il n’était question que de bien comprendre mon questionnement, mes objectifs, le contexte et cerner mon réel besoin au regard de toutes ces contraintes. Bravo aux commerciaux !

  • Réel partenariat :

Le plus surprenant est que cette première impression ne se dément pas tout au long de la collaboration. Les collaborateurs de ces sociétés tissent en permanence du lien social, en interne (chacun de vos interlocuteurs semble bien vous connaitre, vous et vos préoccupations) comme avec leurs prospects et leurs clients.

Comme si leur entreprise ne connaissait pas les frontières, que le quotidien de l’entreprise ne s‘arrêtait pas à leurs frontières.

Le mot compétition ne fait pas partie de leur ADN, ils ne connaissent que la coopération.

Cela donne, à titre d’exemple :

  • Des points en commun réguliers à leur initiative :« Je souhaiterais échanger avec vous quelques minutes pour préparer…»
  • Une totale disponibilité lorsque vous en avez besoin : « Une question ? Un blocage ? N’hésitez pas à répondre à cet email ou à nous appeler au… ». J’ai abondamment utilisé et … c’est vrai !
  • Face à un grain de sable, loin de le nier ou de reporter la responsabilité sur d’autres, des remerciements pour avoir signalé le problème et sa réelle prise en charge : « Merci Monique, On va gratter de notre côté pour trouver une solution. »,
  • De temps à autre, un temps consacré à l’écoute pour vérifier que les réponses apportées sont pertinentes :

« Pour les objectifs, comme convenu, nous partons sur… »  ou encore « Nous sommes aussi convenus que vous… » ou « Je pense avoir fait le tour, est-ce que c’est bon pour vous ? »  et même  « Je me répète mais si jamais vous avez des questions, n’hésitez surtout pas. « 

ou bien

« Nous travaillons ensemble depuis 1 mois sur votre communication web. Puis-je vous demander 2 minutes pour me faire vos retours ? Mon rôle consiste à décider des améliorations de notre solution. Je veux m’assurer que nous répondons efficacement à vos besoins. »

Et ce ne sont pas des promesses de gascon !

  • Bienveillance et attention réciproque :  

Leurs feed-backs sont bienveillants et leur vocabulaire est résolument positif : Bravo, Super, Merci, J’aime… Il y a même eu en PS : « C’est très plaisant d’avoir des clients de bonne humeur et motivés comme vous ! » ou en début de mail « Merci pour votre gentillesse. 🙂 »

Vous n’avez rien d’un numéro, vous êtes bien Monsieur ou Madame X… et cela va jusqu’à tenir compte de vos contraintes personnelles : « Normalement nous appelons nos clients à cette étape mais nous n’allons pas le faire afin de ne pas vous amener du travail en vacances. 🙂 »

Ils travaillent avec sérieux sans se prendre au sérieux, et de telle manière que « vous réussissiez par vous-même ».

  • La transparence, garante de la confiance

Source : voeux 2015 de l'ESSEC

Lorsqu’il s’agit de vendre leurs prestations, l’intérêt du client prime sur la rentrée de Chiffre d’Affaires.

Exemple : s’agissant d’une prestation complémentaire proposée, questionnée sur son bien-fondé dans votre cas, la réponse privilégie votre intérêt : « La mise en page graphique peut vous être utile si vous transmettez votre communiqué de presse autour de vous, à vos prospects, clients, éditeurs… A notre connaissance, elle n’a pas d’influence sur les retours des journalistes, même si elle est plus jolie et plus agréable à lire. 🙂 »

Ces deux entreprises vous proposent de tester gratuitement leur service : sous la forme de 10 jours de service gratuits pour Relations-Publiques.Pro, d’un audit gratuit pour Neocamino.

Leur système d’information est bâti de telle sorte que vous puissiez à tout moment consulter vos actions, les leurs et les résultats obtenus, sans aucun filtre.

Toutefois ce « packaging » ne trouve son intérêt qu’à partir du moment où il est assis sur une performance technique indiscutable.

Au plan technique innovation et exigence pour viser l’excellence.

Là aussi, ces entreprises innovent, combinant rigueur intellectuelle, rapidité et action pratique.

Dans les deux cas, une plateforme a été mise en place afin d’assurer une communication permanente, servant une réactivité quasi immédiate. Leur prestation repose sur un processus remarquablement bien pensé pour ne retenir que l’essentiel et s’adapter à tous les cas de figure. Ce qui rend possible l’automatisation de nombre de phases de ce processus.

Dans les deux cas, le service rendu allie conseils, stratégie, réponse technique sur-mesure. Ces entreprises ont parfaitement intégré que la valeur ajoutée n’est plus dans l’information, la connaissance.

  • Toutes deux vous proposent des outils, fiches ou séances de formation également à titre gracieux.
  • La différence se faisant dans la manière dont le savoir est utilisé, si le process est automatisé, l’humain intervient pour tous les travaux à haute valeur ajoutée. A titre d’illustration, vous pouvez recevoir un mail  vous informant « le temps de tout analyser sérieusement, et nous reviendrons vers vous dans une semaine ouvrée au plus tôt (pas avant) : merci de nous laisser quelques jours pour faire nos points en interne sur votre dossier. » ou vous proposant de faire un point « J’ai noté de vous appeler la semaine prochaine – y’a-t-il un créneau qui irait mieux qu’un autre ? Mardi matin dans la matinée par exemple, à 10:00 ? »
En pratique, techniquement au final ?

Cela donne pour Relations- Presse.Pro, une capacité à lancer une campagne en 7 jours, à un coût défiant toute concurrence, avec une probabilité  d’impact certaine (j’ai testé !).

Pour Neocamino, c’est le pied mis à l’étrier immédiatement et les progrès assurés. Le système est pensé de telle manière que vous mettiez en place des actions de manière progressive, tout en apprenant (du « learning by doing »), à votre rythme, avec en permanence l’accompagnement nécessaire et la connaissance des résultats de vos actions.

Entre monstre et soleil, une lueur d’espoir

Neocamino résume : « La bonne méthode, le bon outil, un conseiller pro (et sympa) : la magie est là ». Pour ma part, je dirai « une raison d’être, une vision porteuse, des valeurs incarnées, de la bienveillance, beaucoup de compétence, de créativité et de coopération, la magie est là ». Le reste suivra, bien-vivre au travail, résultats, développement de l’entreprise inclus.

Tout cela se sait et est acquis « intellectuellement ». La nouveauté, ce sont ces entreprises qui en font une réalité quotidienne. Je ne sais pas ce que tous vivent, en interne, et j’imagine que, comme tout le monde, leurs dirigeants et collaborateurs rencontrent leur lot de difficultés et déconvenues. Mais ils tiennent le cap et semblent plutôt heureux de leur sort :

que ce soit chez RP.Pro                                             ou chez Neocamino

Relations-Publiques. Pro, un nouveau management des organisations

Neocamino,  un nouveau management des organisations

Merci à elles.

Elles autorisent l’espoir de voir émerger des entreprises d’une nouvelle race pour lesquelles l’humain n’est pas un vain mot. Et on se prend à croire que l’avenir soit dans ces entreprises tout à la fois agiles et humaines. Que cette génération porteuse d’une vraie innovation de rupture prenne le relais d’entreprises trop souvent soumises à la dictature du tout financier et bridées par une organisation hiérarchique rigide.

 

3 conseils pour être le manager que votre équipe attend.

 

C’était lors du LUNCH SHOW du 8 février 2019

Monique Pierson explique ce qui l’a poussé à écrire “Manager, Faites de Votre Equipe Une Dream Team !”

[crédit photo @MasterMINDERent #MMRadio #LunchShow ]

 “Le manager a besoin des RH en appui parce que c’est là qu’est la compétence technique en matière de recrutement. Mais, il n’empêche que c’est bien le manager qui, au quotidien, va travailler avec son équipe et c’est là que ça se passe.”

Des conseils ?

“Le premier temps,c’est, je crois, de ne pas faire d’erreur de casting, tant du côté des décideurs que du côté de l’intéressé.”

" Promu manager, on dit oui... ça ne se refuse pas ! Mais on ne sait pas à quoi on dit oui.
On ne fait pas attention à la question : - Côté entreprise: est-il fait pour manager? - côté collaborateur pressenti : Est-ce que je suis intéressé par le développement d'autrui, la création d'une dynamique collective ?"

Le second temps, pour le manager, c’est de veiller à ce que tous partagent une vision, que leur travail ait une raison d’être.

“ S’il n’y en a pas dans l’entreprise, vous pouvez toujours, avec votre équipe, trouver une raison d’être pour elle. Tout le monde cherche une raison d’être.”

Une vision d'entreprise

les attentes des employés à l'égard du travail

Enfin, c’est d’avoir toujours présent à l’esprit  les trois attentes fortes des collaborateurs au travail  et de veiller à y répondre :

" Je veux un travail qui ait du sens, pour lequel j’ai de l'intérêt"

 

" Je veux développer mes compétences ». J’y mettrai un bémol parce que j’ai vu des cas où les gens souhaitent quasiment travailler comme une machine parce que, pendant ce temps-là, leur esprit n’est pas mobilisé." 
"Le troisième point, c’est l’ambiance de travail, auquel les jeunes générations sont très, très sensibles. C’est lié au degré de bienveillance, l’absence de jugement, la reconnaissance de la personne…"

 En savoir un peu plus ?

Ecoutez mon interview dans le Lunch Show de MM Radio du 08 février 2019 (de 57:36 à 1:15:23)

Salon du management

Un Salon du Management, j’en rêvais, ils l’ont fait !

Le Management des Ressources Humaines avait bien chaque année son salon, mais management des ressources humaines et management d’une équipe au quotidien sont deux choses différentes. Côté  management opérationnel, jusqu’À l’année dernière, je restais sur ma faim. En 2017, Philippe DETRIE remédiait à cette carence. Succès au rendez-vous, et, cette année 2018, le Salon du Management s’installe comme le rendez-vous annuel du management.

A mon programme de novembre dernier donc,

une visite au Salon du management.

L’objet du salon :

  • l’état de l’art du management : de quoi piquer la curiosité de qui a publié en 2014 « L’art du management. En finir avec les idées reçues ! » ;
  • et l’innovation managériale : suspens pour moi car « Manager, faites de votre équipe une dream team » sorti en octobre dernier, interroge et souvent déconstruit les habitudes et modes managériales, pour mieux les reconstruire en faisant appel à l’intelligence collective des acteurs de terrain et repousser les limites. Ce salon me réserve-t-il des surprises ?

Où ?

A la cité de la Mode et du Design.

Un lieu tout désigné, mais que retenir ?

  • la Mode et la déception est assurée
  • ou le Design autorisant tous les espoirs

Ma participation au premier salon du management en 2017, le programme de ce nouveau salon me font opter pour la version « Design » et me voilÀ en route, de ma banlieue tourangelle, pour deux journées parisiennes.

Dans ma besace, au retour ?

Bien sûr, parmi 80 conférences et ateliers, j’ai fait des choix et, de ce fait, ma perception est donc tout à la fois tronquée et subjective. Je l’assume et m’autorise malgré cela à la partager.

En toute modestie, je n’y ai pas glané de quoi remettre en cause mes convictions managériales, même si elles ne sont pas souvent orthodoxes. Le bon sens (que je partage) en sort vainqueur. Et les pratiques å promouvoir, pour Être innovantes au regard des pratiques actuelles, tombent aussi sous le sens.

Ce que je retiens est ailleurs, dans la conception et la réalisation du salon lui-même qui donnent à voir ce que pourrait Être un lieu de travail bienfaisant. Cela valait bien le détour.

Leçon n°1 : de vraies pratiques innovantes

  • Une « cluédie » musicale. Tapez « Cluedie » sur Google, même lui ne connait pas ! La cluédie tient du jeu de société Cluedo et de la comédie. Elle était tirée du roman de Philippe Détrie « Le Codir m’a tuer », mis en musique par Hervé Sérieyx. Et les participants à cette plénière ont eu le plaisir de jouer les Sherlock Holmes à trois reprises.
salon du management : cluédie musicale, une première.
  •  Une plénière inversée et participative dont ont émergé des idées pour le management de demain, hiérarchisées ensuite à partir de votes de l’ensemble des participants.

On se prend à imaginer :

  • Une action formation collective basée sur une « cluédie ». Ce pourrait Être cette cluédie avec pour fil directeur « le Codir m’a tuer » pour illustrer et faire prendre conscience de l’impact des comportements de chacun sur autrui, inciter à s’interroger sur le sens de l’aventure collective qui sous-tend l’entreprise ou amorcer la constitution d’une équipe digne de ce nom.
  • une grand’messe d’entreprise inversée, une conduite du changement inversée (j’ai vécu en tant que manager !), un management d’équipe inversé, un entretien d’évaluation inversé peut-être ?

Leçon n°2 :  Une organisation réellement apprenante donnée à voir

Chacun de nous a pu, à de multiples reprises, constater et même participer à l’élaboration de plans d’actions très pertinents mais restés lettre morte. (À supposer encore que le temps  et l’humilité nécessaires à un retour d’expérience circonstancié aient bien été au rendez-vous).

Ici, l’on n’a pas parlé d’entreprise apprenante, mais on a fait vivre  le concept ! Entre la version 1 et la version 2 du salon, les leçons de l’expérience ont non seulement été tirées (l’humilité était au rendez-vous), mais  les corrections ont été apportées.

  • Un espace restauration qui avait manqué en 2017 a été créé ; confié au chantier Relais Restauration, il est une traduction dans les faits d’un engagement plus parlant que tous les discours sur la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (qui, d’ailleurs, nous ont été épargnés) ;
  • Un rééquilibrage des espaces dédiés aux différentes activités, probablement fruit des leçons de l’expérience de l’année passée ;
  • La création d’espaces « well working » pour faire une pause, échanger, se retrouver ou travailler ,;
  • Un contrôle accru du respect des timing au moyen d’annonces micro rappelant les activités à venir cinq minutes avant l’heure dite (déplaisant pour l’animateur et les participants de l’activité devant prendre fin, mais efficace) ;
  •  Et le diable étant dans les détails, certainement beaucoup d’autres améliorations qui m’ont échappé.

Apprendre de l’expérience est une idée vieille comme le monde. Sa pratique trône bien souvent au rayon des bonnes intentions restées lettre morte. Ne pas l’y remiser n’est pas une fatalité : preuve par l’exemple.

Leçon n°3 : Le parti pris du vécu plus que des discours convenus

Beaucoup de conférences, de formations en salle, font la part belle aux idées, préconisations, réflexions au demeurant fort riches. Nous aimons particulièrement, nous Français, théoriser, conceptualiser, argumenter. Ensuite, le chemin des idées à l’action se révèle quelque peu chaotique ; la mise en œuvre est le parent pauvre. Ce qui n’a rien d’anormal car entre idée et pratique, il y a comme un gouffre : les chausse-trappes ne manquent pas.

Ce salon a fait le choix du chemin inverse :

  • Les conférences, elles, font la part belle aux témoignages partagés par ceux-lÀ même qui ont expérimenté, « les pieds dans la boue ». Pas de vœux pieux, de discours convenus, mais des récits de vécus qui donnent envie » de s’y risquer. La plénière consacrée à « l’émotion, passager clandestin de nos décisions » à laquelle j’ai assisté en atteste déjà grandement. Que l’un des intervenants ne soit autre qu’Atanase Périfan, ni manager ni consultant en management, mais créateur de la fÊte des voisins, donnait aussi le ton : au menu, avant tout, convictions, savoir-être, et benchmarking (ce qui n’exclut pas la compétence !). Et à l’arrivée, salle comble du début à la fin de la plénière.
salon du management 2018 - une plénière
  • Les ateliers aussi enrichissants qu’insolites confirmaient : vous Êtes sollicités, participez, expérimentez. Résultat : l’envie pointe le nez et le passage à l’action, même timide, a des chances de se frayer un chemin. Les trois ateliers auxquels j’ai participé ont tenu ces promesses :
  • « Les 9 principes de management inspirés de la société des indiens Kogis » était animé par Eric Julien. Il a découvert leurs pratiques alors que, en 1986, à 4.500m d’altitude au nord de la Colombie, souffrant d’un œdème pulmonaire qui le condamnait, il avait été recueilli et soigné par ce peuple colombien. En 1995 il retournera en Colombie pour retrouver ceux qui l’ont sauvé et depuis œuvre pour les aider à récupérer leurs terres. Autant dire qu’il a vécu « de l’intérieur » leur manière de vivre au service de l’harmonie au sein de leur communauté et avec la nature.
  • L’atelier « Enchantons-nous » a été l’occasion d’expérimenter « en vraie grandeur » l’impact de la pratique collective du chant. L’on y découvre aussi le plaisir de chanter à l’unisson (À 2 ou 3 voix, même !) dont on « sent » bien le pouvoir de faire naître une cohésion d’équipe.
  • Avec l’atelier « Oser mettre sa vulnérabilité au service de sa puissance de manager » Nathalie Colin et Marylyne Declercq nous ont, sans même un échauffement, fait sortir de notre zone de confort pour plonger dans le grand bain de la vulnérabilité. Nous en sommes ressorties, ma complice et moi, revigorées et même mises en joie !

Au final : Un salon où il fait bon vivre !

Une démonstration « in vivo » de ce qui autorise une vraie Qualité de Vie au travail :
  • Convivialité, ambiance chaleureuse, atmosphère positive : de quoi puiser une énergie positive ;
  • Côté intervenants : professionnalisme incontestable, mais pas de syndrome de supériorité, juste le plaisir de partager !
  • Des sourires à tous les coins de stand : ils avaient tous l’air d’aimer leur job, d’avoir plaisir à Être lÀ ;
  • Une multitude d’activités de diverses natures (animations, labs, plénières, tables rondes, ateliers, prix, ) laissant à chacun la possibilité de faire son marché, en fonction de ses propres préférences.
Et la démonstration que l’on peut Être sérieux sans se prendre au sérieux
et que l’humour est un puissant adjuvant de la bonne humeur.
  • PlayItAgain l’a prouvé en confiant à Henri le soin de cirer les pompes des visiteurs, et à Francis celui de confesser leurs « pÊchés managériaux »
  • Le spitch « moi PDG » de Juliana Dethune, axé sur le sens au travail, ne manquait pas non plus d’humour comme en témoigne Eric Grelet qui croquait en live les déclarations des 5 nominés du pitch « moi PDG » (sur le thème imposé « Que feriez-vous en matière de management si vous étiez PDG ?).

Au fond, c’est simple !

Plus besoin de lire tous ces ouvrages sur le management (sauf les miens, bien sûr !)

« Il n’y a plus qu’À », en entreprise, benchmarker et copier le Salon du Management et la Qualité de Vie au Travail sera pour demain !

En tous cas, ce qui est certain, c'est que

" L'exemple n'est pas le meilleur moyen de convaincre, c'est le seul."  (Gandhi)     

                       Je reviens du Salon convaincue.
Shen-Yun

Shen Yun, une performance à couper le souffle ! Une source d’inspiration pour les managers

Deux mois à peine après s’Être offert un genou tout neuf, aller au Palais de Congrès quand on habite Tours, même en utilisant TGV et taxi, était audacieux et même déraisonnable. Mon genou tout neuf me l’a confirmé – verdict sans appel. Mais je ne regrette rien et à refaire, je refais !

Les 4, 5 et 6 mai dernier, Shen Yun (1)se produisait à Paris :

                      (1)Comprenez : « la beauté d’être divins qui dansent »

Une perfection technique époustouflante

« Des techniques de danse sophistiquées, un orchestre associant instruments occidentaux et orientaux, des costumes magnifiques et un étonnant fond de scène » –  voilÀ Shen Yun au premier abord. Et pour qui a tenté un jour ou l’autre de se confronter à quelques figures de gymnastique acrobatique, c’est déjà une prestation totalement exceptionnelle : l’impossible, l’inaccessible, devenu par enchantement réalité. Et l’impression, ô combien trompeuse, que les artistes faisaient cela tout naturellement, sans le moindre effort.

             

Un voyage au travers 5.000 ans de culture traditionnelle chinoise

Les danses chinoises classiques et narratives se succèdent, faisant revivre 5.000 ans de culture traditionnelle chinoise : des mythes anciens, des héros de naguère ou les paradis célestes.

Une belle fresque de la Chine ancienne, très éloignée de ce que la Chine actuelle laisse à voir.  Chaque danse incarne les valeurs traditionnelles chinoises : bienveillance, loyauté, tolérance, courage, détermination face aux adversités. Le tout parsemé de quelques facéties !

Le plus surprenant reste que « quelque chose » d’extraordinaire se passe, bien au-delÀ d’une simple expérience sensorielle et émotionnelle.

L’entrée en résonance avec le public

Beaucoup de commentaires en témoignent.

Shen Yun interpelle chacun :

Shen Yun, c’est la perfection dans tout : la danse, les chansons et la musique. L’harmonie entre les artistes est du plus haut niveau… Je vais retourner chez moi moins stressé, plus détendu et avec une sérénité, je pense, qu’aucune autre expérience ne me fera ressentir. (Dr. Michael Meister, Secrétaire d’état parlementaire au Ministère fédéral des finances, Allemagne)

Shen Yun vous entraîne « ailleurs » :

Je suis perdue dans un autre monde… et c’est magnifique… Je ne sais pas où je suis, mais c’est un endroit heureux… C’est un bel endroit … ça touche l’âme ”” ça me parle » (Rachel O’Brien-Eddy, auteur, et conférencière)

« Shen Yun est le ciel sur Terre ! J’ai eu du mal à revenir sur terre… j’étais dans un autre monde » (Michel Cadiou, ancien officier de la police nationale)

Shen Yun fait renaître l’espoir :

Ce spectacle vous apaise, ça vous apporte de l’espoir » (Katia Tchenko, actrice)

Ce spectacle touche vraiment mon âme. Il y a, dans ce spectacle, une puissance énorme qui peut embrasser le monde c’est vraiment la proximité du divin. Il y a beaucoup d’espoir dans ce spectacle.» (Daniel Herman, ancien ministre de la culture de la république Tchèque)

«Je pense que c’est un message pour toute l’humanité, pas seulement en Chine mais partout ailleurs, où ceux qui cherchent l’éveil [et] la liberté spirituelle ont tendance à Être attaqués parce qu’ils sont une menace pour ceux qui ne connaissent que la force. (Nate Jessup, fondateur et directeur du Musée Imagine à St-Petersburg, Floride.)

Les coulisses de l’exploit ?

Shen Yun Performing Arts, organisme à but non lucratif, fondé en 2006 à New York par des pratiquants de Falun Dafa (forme très ancienne de Qigong, basée sur les valeurs d’authenticité, de bienveillance et de tolérance), regroupe des artistes chinois, pétris de culture chinoise, dont le but est de faire revivre l’essence de cette culture considérée, selon la tradition, comme une civilisation inspirée par le divin.

Or, dans la chine ancienne, les poètes et les artistes puisaient leur art dans la croyance ancienne que, pour créer un art véritable, la beauté et la pureté doivent d’abord Être intérieures. Les artistes de Shen Yun perpétuent cette tradition de « cultivation interne », intègrent la méditation et la pratique du Falun Dafa dans leur entraînement rigoureux quotidien. Le résultat, c’est un état d’esprit orienté vers l’amélioration de soi et l’altruisme. Ces qualités sont enracinées dans la vie quotidienne de la plupart des artistes de Shen Yun et se reflètent naturellement dans leur expression artistique, s’expriment à travers la joie véritable qu’ils ont à danser.

En tant que spectateur, vous ressentez cet état d’esprit : les artistes forment un tout ; aucun stress, aucune rivalité, tout le monde se soutient. La recherche très pure de l’excellence dans leur art est leur seul guide.

 Quelques leçons managériales ?

Elles nous viennent de la façon dont les artistes parlent de leur engagement.

Tout part de la mission de Shen Yun,

Une mission qui dépasse chacun et a beaucoup de sens aux yeux  de tous car elle repose sur des valeurs. Lily Wang, première danseuse, s’en fait l’écho : « la mission de notre compagnie est claire : faire revivre l’essence de l’authentique culture chinoise, ramener la beauté des arts et des valeurs traditionnelles, et apporter l’espoir au public. Nous voulons faire cela parce que nous voyons que nous vivons dans un monde où les valeurs traditionnelles déclinent, où les gens deviennent de plus en plus matérialistes jour après jour, et où les gens perdent l’espoir et la bonté ». Albert Yang, premier danseur, en témoigne également sur Clearharniony.net : « Lorsque vous entendez des spectateurs dire « C’est un message d’espoir, c’est de l’art véritable, c’est l’espoir du futur, [les danseurs de Shen Yun] raniment la société, c’est ce dont la société a besoin », cela en vaut la peine. »

En résultent une implication et une cohésion d’équipe amenant chacun à repousser sans cesse ses limites,  s’améliorer sans cesse et l’ensemble à coopérer, se soutenir pour atteindre l’excellence et servir au mieux la mission. Lily Wang en fait le constat : « chaque personne inspire ceux qui l’entourent à travailler dur » – tous savent pourquoi ils sont lÀ, quel est leur but, alors nous ne nous appesantissons pas beaucoup sur nous-mêmes et nos propres désirs. Lorsque vous devenez une partie intégrante de Shen Yun, il devient naturel de faire fi de vous-même pour écouter ce que pensent les autres et faire ce qui est meilleur pour le groupe ». Albert Yang fait le même constat : «Il faut aussi avoir un désir de partager ce que vous avez, vos expériences. Vous devez Être altruiste. » Yang attribue lui aussi l’impeccable synchronisation de la compagnie sur scène au soutien mutuel sincère qu’ils s’apportent entre eux.

 Si vous doutez de l’intérêt et de la force d’une vision,

Le témoignage de Lily Wang devrait lever vos doutes :

« Des membres du public de différents domaines de l’art disent qu’ils sont stupéfaits de voir la justesse de chaque seconde de notre performance, car cela exige de toute la production ”“ des danseurs aux musiciens, au son, à la lumière et tous les autres départements techniques ”“ de travailler ensemble impeccablement. Cela leur semble presque impossible, parce qu’ils savent combien il est difficile de maintenir une dizaine de danseurs synchronisés avec un enregistrement, sans parler de plusieurs dizaines avec un orchestre live.

Pour Shen Yun c’est loin d’être impossible, parce que nous sommes un ensemble. Nous sommes une équipe où chacun fait de son mieux pour coopérer avec chacun. C’est une partie de ce qui fait de Shen Yun une production phénoménale, ou selon les mots de certains spectateurs : une performance divine. »

L’incroyable ascension de Shen Yun depuis sa création (2006), devenu aujourd’hui un phénomène mondial[1], en est également la preuve !

« Une inspiration d’hier pour aujourd’hui « 

[1] actuellement, chaque année, 5 troupes parcourent le monde.