En matière de management, l’adaptation aux données de l’environnement, aux personnalités des managés sont des données essentielles : tel comportement managérial adapté à telle situation aura des effets catastrophiques dans une autre.
Se connaître, maîtriser ses réactions spontanées, éviter les situations nécessitant du manager des comportements qui vous sont étrangers sont autant de pré-requis à la réussite managériale.
Pourquoi connaître son style naturel de management ?
Parce que connaître son style naturel de management permet d’anticiper ses chances de réussite, de ne pas commettre d’erreur de casting. Par exemple de ne pas accepter un poste de management dans une situation de crise si sa tendance naturelle de management n’est pas adaptée aux exigences de la situation ; mieux vaut, dans ce cas, lui préférer une situation plus calme, propice au travail « au long cours », en profondeur.
Je vous propose donc de faire le point sur quelques-unes de vos réactions « naturelles » face à certaines situations afin de mieux cerner les situations dans lesquelles votre propre style de management sera le plus performant et celles qu’il vaut mieux que vous évitiez tant elles vous demanderaient d’aller en permanence « contre nature ».
Auto-diagnostic
Des deux démarches qui vous sont proposées, pour laquelle optez-vous de prime abord ? (Répondez aussi spontanément que possible, sans prendre le temps de la réflexion)
Si vos réponses sont plus volontiers de type « A » : votre tendance naturelle va plutôt vers un style de management centré sur la tâche. Ce style de management structure fortement l’action, il assure au manager de maîtriser la situation. Il convient bien à une situation de crise.
Si vos réponses sont plus souvent de type « B » : votre tendance naturelle va plutôt vers un style de management centré sur la relation. Vous n’avez pas d’appétence pour imposer des directives et des actions, ou pour dicter à autrui le chemin à suivre. Vous préférez donner la direction, en laissant à chacun le soin de choisir son chemin.
Entre ces deux types « tranchés », un mix existe bien entendu, avec un peu plus de l’un ou de l’autre de ces deux types. Ce qui nous amène à quatre styles de management allant du directif (essentiellement orienté vers la tâche) à l’incitatif (totalement orienté vers la relation), en passant par le participatif (orienté tout à la fois vers la tâche et la relation) et le délégatif (laissant le champ libre au collaborateur).
Quel style de management pour quel collaborateur ?
Il est certain, qu’indépendamment du contexte, chaque personne réagit en fonction de sa propre situation : son degré d’implication et de compétence (voir Quizz sur la météo professionnelle : Vie professionnelle : quel est votre ressenti ?). Ponctuellement, vous aurez à vous adapter aux caractéristiques de chacun de vos collaborateurs. Pour ce faire, le tableau ci-dessous vous propose quelques points de repères.
Que voilà un bon teasing !
Moi, je suis plutôt pour le DEED ; je trouve que Diriger, Entraîner, Epauler, Déléguer manifeste mieux le comportement et moins le style personnel du maanger qui est capable de varier son style en fonction de la situation et de la personne qui est en face…
A un de ces jours, amicalement, Jean
Vendu Jean ! et merci pour ton apport.
Amitiés,
Monique